In the Studio with Oli Epp

INTERVIEW

Published Dec 3, 2021

Photo credit: Joshua Tarn

Tell us a bit about what brought you to painting. Was it evident for you that you wanted to be a painter?

I originally went to art school to study to become a traditional portrait painter. However, it wasn’t until I became familiar with the contemporary, London art scene that my painting practice opened itself up to what it is today. I’ve always loved traditional painting practices and learning about different methods and applications of paint. Combining traditional realism with graphic flat planes of acrylic, using an airgun, is what created a synergy in my painting practice, which still excites me today.

Why/When social media and pop culture became an integral part of your practice?

Since art school I have used Instagram as a tool to allow my work to be discovered by people globally, who otherwise, might never have seen it. The power to connect to so many people has been advantageous for establishing my career as an artist. However, I am mindful of the fact that Instagram and other social media platforms are just a marketing tool, which artists can utilise but it is not something which defines my art practice or myself.

Contemporary pop culture weaves its way throughout my paintings through a myriad of objects, brand logos and accessories, exploring how we use these things as identity markers and to solidify our cultural status. In the wake of social media and our image-based economy, consumer objects have a renewed significance; our identity and our digital selves are now intricately linked.

The scenes you paint are very refined, and at the same time they are full of elements with various references and objects of all kinds. Do you consider your approach as minimalist or on the contrary as maximalist?

I feel like I have a maximalist approach in terms of how I gather source material and inspiration for my paintings, which is then distilled into a more minimalist image. Although adorned with various objects and accessories, my characters are usually staged alone. I regard myself as a minimalist making work in a maximalist environment (i.e my very messy studio).

Your work highlights visual tropes of social media and, in so doing they reflect on more global social issues. Can you tell us more about your creation process? What is the starting point?

My creation process usually begins with drawing sketches of figures/objects and that starts as the basis for the final composition. I then trawl through Google Images, eBay and other sites to find images of objects that I want to feature in the work. I also often write character cards for each painting before starting. I then create a mock-up composition on Photoshop and from there, I begin painting.

When you’re world building do you ever imagine more than what we, as the viewer, can see?

Yup, there is sometimes a complete environment that affects the lighting and textures in the scene that are not visible because they are out of the field of view.

What have you been working on recently, art related or not?

I have been working on a new series of paintings for my upcoming solo show with Richard Heller Gallery in LA this month. I have been thinking a lot about performance, entertainment and luxuries whilst creating this new body of work. I think since the world has opened up again, I have been overindulging in all the things I couldn’t do during lockdown and this has found its way into my new paintings.


Dites-nous un peu ce qui vous a amené à la peinture. Était-il évident pour vous que vous vouliez être peintre ?

À l'origine, j'ai étudié à l'école d'art pour devenir un portraitiste traditionnel. Cependant, ce n'est que lorsque je me suis familiarisé avec la scène artistique contemporaine londonienne que ma pratique de la peinture s'est ouverte à ce qu'elle est aujourd'hui. J'ai toujours aimé la pratique de la peinture traditionnelle et l'apprentissage de différentes méthodes et applications reliés à ce médium. La combinaison du réalisme avec des aplats graphiques d'acrylique en utilisant le pistolet à air comprimé, c’est ça qui a créé une synergie dans ma pratique et qui me passionne encore aujourd'hui.

Pourquoi et quand est-ce que les médias sociaux et la culture pop sont devenus une part intégrante de votre travail ?

Depuis l'école d'art, j'utilise Instagram comme un outil pour permettre à mon travail d'être découvert par des personnes du monde entier et qui, autrement, ne l'auraient peut-être jamais vu. Cette possibilité d’entrer en contact avec un si grand nombre de personnes a été avantageuse pour établir ma carrière d'artiste. Cependant, je suis conscient du fait qu'Instagram et d'autres plateformes de médias sociaux ne sont qu'un outil de marketing que les artistes peuvent utiliser, mais ce n'est pas quelque chose qui définit ma pratique artistique ou moi-même.

La culture pop contemporaine s'infiltre dans mes peintures à travers une myriade d'objets, de logos de marques et d'accessoires, à travers lesquels j’explore la manière dont nous utilisons ces objets comme marqueurs d'identité et pour solidifier notre statut culturel. Dans le sillage des médias sociaux et de notre économie basée sur l'image, les objets de consommation ont une signification renouvelée ; notre identité et notre moi numérique sont désormais intimement liés.

Les scènes que vous peignez sont très épurées et en même temps elles sont pleines d'éléments aux références diverses et d'objets de toutes sortes. Considérez-vous votre approche comme minimaliste ou, au contraire, comme maximaliste ?

J'ai l'impression d'avoir une approche maximaliste en ce qui concerne la façon dont je rassemble le matériel de base et les inspirations pour mes peintures. Tout ça est ensuite distillé dans une image plus minimaliste. Bien que parés de divers objets et accessoires, mes personnages sont généralement mis en scène seuls. Je me considère comme un minimaliste qui travaille dans un environnement maximaliste (c'est-à-dire mon studio très désordonné).

Vos œuvres mettent en lumière les tropes visuels des médias sociaux et, ce faisant, elles réfléchissent à des questions sociales plus globales. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre processus de création ? Quel est le point de départ ?

Mon processus de création commence généralement par des croquis de personnages/objets qui servent de base à la composition finale. Je parcours ensuite Google Images, eBay et d'autres sites pour trouver des images d'objets que je veux intégrer à l'œuvre. Il m'arrive aussi souvent d'écrire des fiches de personnages pour chaque tableau avant de commencer. Je crée ensuite une maquette de la composition sur Photoshop et, à partir de là, je commence à peindre.

Sur quoi avez-vous travaillé récemment, en rapport ou non avec l'art ?

J'ai travaillé sur une nouvelle série de peintures pour ma prochaine exposition solo à la galerie Richard Heller à Los Angeles ce mois-ci. J'ai beaucoup pensé à la performance, au divertissement et au luxe en créant ce nouveau corpus d'œuvres. Je pense que depuis que le monde s'est rouvert, j'ai abusé de toutes les choses que je ne pouvais pas faire pendant le confinement et cela s'est retrouvé dans mes nouvelles peintures.

 

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