Jean-Michel Othoniel

NŒuds sauvages

3 mars - 9 mai, 2021
Jean-Michel Othoniel, Nœud sauvage, 2019, Verre miroité, inox, 35 3/8 x 35 3/8 x 35 3/8 po. (90 x 90 x 90 cm)

Jean-Michel Othoniel, Nœud sauvage, 2019, Verre miroité, inox, 35 3/8 x 35 3/8 x 35 3/8 po. (90 x 90 x 90 cm)

Arsenal art contemporain Montréal est fier d’accueillir l’exposition Nœuds Sauvages, présentant le travail sculptural de l’artiste français de réputation internationale, Jean-Michel Othoniel. L’exposition propose une interprétation mathématique issue de la topologie algébrique afin de considérer 16 sculptures en verre miroité qui prennent la forme de nœuds borroméens. Cet ensemble, comprenant des œuvres suspendues et autoportantes toutes réalisées entre 2015 et 2019, tracent des lignes serpentines, des courbes dynamiques et tumultueuses, des boucles infinies. Il y a ici un geste quasi calligraphique qui transforme l’espace d’exposition en un lieu d’émerveillement, en un paysage abstrait.

Le titre de l’exposition est une référence au travail du mathématicien mexicain Aubin Arroyo, dont les recherches portent sur les nœuds sauvages et la théorie des reflets. La théorie mathématique du nœud révèle l’existence de plus d’un million de nœuds possibles, dont certains, appelés nœuds « sauvages », ont un degré de complexité infini. Dans l’exposition, ce croisement entre l’art contemporain et les mathématiques est un terrain symbolique fertile qui permet de tisser des liens invisibles entre le rationnel et l’intuitif. La texture miroitante des œuvres et leur disposition stratégique dans l’espace produisent un jeu visuel qui engage le spectateur entre l’espace habité et la surface réfléchie.  

Jean-Michel Othoniel a présenté son travail à la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris (2003), au Museum of Contemporary Art (MOCA) à Miami (2004), au Musée du Louvre à Paris (2004 et 2019), au Centre Pompidou à Paris (2011), au Leeum, Samsung Museum of Art / Plateau de Séoul (2011), au Hara Museum of Contemporary Art à Tokyo (2012), au Macao Museum of Art de Macao (2012), au Brooklyn Museum à New York (2012). Othoniel fait dialoguer l’art contemporain avec l’architecture au travers de son travail monumental en art public, que ce soit le Kiosque des Noctambules à la station Palais Royal-Musée du Louvre à Paris (2000), dans les jardins du Mori Art Museum à Tokyo, Les Belles Danses, ces sculptures-fontaines présentées dans les jardins du château de Versailles (2015) ou encore les 114 sculptures-fontaines réalisées pour le Musée National du Qatar (2018). Élu en 2018 à l’Académie des Beaux-Arts, Jean-Michel Othoniel est représenté par les galeries Perrotin (Paris, New York, Hong Kong, Séoul, Tokyo, Shanghai) et Kukje (Séoul). Ses œuvres sont conservées dans les plus grands musées et collections privées du monde.

Presse

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